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Une personne est en arrêt cardiaque lorsque son cœur ne fonctionne plus ou fonctionne d’une façon anarchique, ne permettant plus d’assurer l’oxygénation du cerveau.
Une victime est considérée comme étant en arrêt cardiaque lorsqu’elle ne répond pas, ne
réagit pas, et :
• ne respire pas : aucun mouvement de la poitrine n’est visible et aucun bruit ou
souffle n’est perçu ;
• ou présente une respiration anormale avec des mouvements respiratoires
inefficaces, lents, irréguliers et bruyants (gasps).
L’arrêt cardiaque peut être causé par certaines maladies du cœur, la principale est l’infarctus du myocarde. Chez l’adulte, dans près de 50 % des cas, cet arrêt cardiaque survient brutalement, en dehors de l’hôpital et est souvent lié à une anomalie de fonctionnement électrique du cœur : la fibrillation ventriculaire.
L’arrêt cardiaque peut aussi être consécutif à une détresse circulatoire (hémorragie, brûlure grave), à une obstruction totale des voies aériennes, une intoxication, un traumatisme ou une noyade.
Le risque d’un arrêt cardiaque est la mort de la victime en quelques minutes. En effet, l’apport d’oxygène est indispensable, en particulier au niveau du cerveau et du cœur, pour assurer sa survie. Au cours d’un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau, consécutives au manque d’oxygène, surviennent dès la première minute.
Le sauveteur doit réaliser une série d’actions pour augmenter les chances de survie de la victime :
• ALERTER : alerter de façon précoce les secours ;
• MASSER / INSUFFLER : pratiquer une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) précoce ;
• DEFIBRILLER : assurer la mise en œuvre d’une défibrillation précoce.
Ces différentes étapes constituent une chaîne de survie susceptible d’augmenter de 4 à 40% le taux de survie des victimes. Chaque minute gagnée dans la mise en place d’une RCP efficace peut augmenter de 10 % les chances de survie de la victime.
Rechercher l’absence de réponse et pour cela :
• poser des questions simples (« Comment ça va ? », « Vous m’entendez ? ») ;
• secouer doucement les épaules ou lui prendre la main et demander d’exécuter un ordre simple
(« serrez-moi la main » …).
Si la victime répond ou réagit : elle est consciente. Il convient d’appliquer la CAT adaptée au
malaise. Si la victime ne répond pas et ne réagit pas, il convient de:
• demander de l’aide, si vous êtes seul ;
• l’allonger sur le dos ;
• libérer les voies aériennes ;
• apprécier la respiration sur 10 secondes au plus.
Pour cela :
• maintenir la libération des voies aériennes ;
• se pencher sur la victime, oreille et joue du sauveteur au-dessus de la bouche et du
nez de la victime puis :
• regarder si le ventre et la poitrine se soulèvent ;
• écouter d’éventuels sons provoqués par la respiration ;
• sentir un éventuel flux d’air à l’expiration.
En l’absence de respiration, en présence d’une respiration anormale (gasps) ou en cas de doute :
un tiers est présent :
• faire alerter les secours et réclamer un DAE ;
• débuter immédiatement une RCP en répétant des cycles de 30 compressions thoraciques suivies de 2 insufflations. Le service de secours appelé pourra aider le sauveteur à la réalisation de la RCP, en donnant des instructions téléphoniques ;
• faire mettre en œuvre ou mettre en œuvre un DAE le plus tôt possible et suivre ses indications ;
• poursuivre la réanimation entreprise jusqu’au relais par les services de secours.
aucun tiers n’est présent :
• alerter les secours 1 de préférence avec son téléphone portable. Le mettre sur le mode haut-parleur et débuter immédiatement la RCP en attendant que les services de secours répondent ;
• pratiquer la RCP en répétant des cycles de 30 compressions thoraciques suivies de 2 insufflations. Le service de secours appelé pourra aider le sauveteur à la réalisation de la RCP, en donnant des instructions téléphoniques ;
• si un DAE est proche 2 , le mettre en œuvre le plus tôt possible et suivre ses indications vocales en interrompant le massage cardiaque le moins possible ;
• poursuivre la RCP entreprise jusqu’au relais par les services de secours.
Dans tous les cas :
• si les insufflations ne peuvent pas être effectuées (répulsion, vomissements…) ou si le sauveteur ne se sent pas capable, il doit réaliser uniquement les compressions thoraciques en continu à un rythme de 100 à 120 compressions / min ;
• en présence de plusieurs sauveteurs, relayer le sauveteur qui réalise les compressions thoraciques toutes les 2 minutes en interrompant le moins possible les compressions thoraciques (en cas d’utilisation d’un DAE, le relai sera réalisé pendant l’analyse) ;
• le DAE ne doit jamais être éteint et les électrodes ne doivent jamais être décollées jusqu’à l’arrivée des secours (même en cas d’amélioration de l’état de la victime).
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